Pierre Loti photographe en Inde
Pierre Loti reporter photographe en Inde
"L'Inde avec les Anglais",
photographies de la collection de Pierre Loti
Pierre Loti reporter photographe en Inde
http://www.alienor.org/publications/loti_inde/texte.htm
En 1894, Pierre Loti fait l’acquisition d’un appareil photographique : probablement une petite chambre détective à main, très simple de fonctionnement et utilisant des clichés-verre au gélatinobromure d’argent de taille réduite – 6 cm x 8,5 cm. Il s’en sert lors de son voyage en Terre Sainte et, à son retour, fait monter les épreuves tirées en album. L’Univers illustré du 9 mars 1895 publie même à sa une l’un de ces clichés, illustrant la parution de son livre Le Désert. Il fait aussi reproduire ses clichés en positifs pour des projections à l’usage de la famille et des amis. Mais ces instantanés sont surtout pour lui, à côté des notes et des croquis qu’il rapporte de ses voyages, l’indispensable support de sa mémoire pour étoffer ses récits.
Des Indes, il ne rapporte que quelques dessins, portraits d’indiens, d’un officier britannique. Mais il réalise une centaine de photographies. Les musées de Rochefort conservent quelques 90 clichés-verre, Madame Christiane Pierre-Loti-Viaud une cinquantaine d’épreuves contacts montées sur carton – certaines offrant la trace d’un négatif disparu.
Quelques rares agrandissements révèlent la qualité des images : Pierre Loti, en 1899, est devenu un habile opérateur. Ses vues d’architectures et de paysages sont parfaitement maîtrisées, cadrées, variées. Il se risque même à prendre des vues d’intérieur, sans apport de lumière artificielle. Avec un vrai sens du reportage, il peut multiplier les images au cours d’une procession, de scènes d’ablutions ou lors de la découverte d’un site exceptionnel. Loin du touriste « Cook » qui déclenche son Kodak à tout va, Loti ne couvre pas tous ses déplacements, mais choisit quelques moments rares, dont il veut garder trace.
Aucune photographie à Ceylan où il est pourtant resté en attente de son rendez-vous au Travancore. Sa première série de clichés se situe à Trichinopoly, lors de la procession annuelle dédiée à Vishnou sur l’îlot de Sri Ragham. Une deuxième série concerne une cérémonie religieuse en l’honneur de Shiva à Maduraï. Dans les lagunes de Trivandrum, Loti multiplie les images de ses bateliers et des rives de palmes. Puis seules Dalantabad et Bénarès, la ville-fantôme et la ville sainte grouillant de vie et de mort, seront retenues et immortalisées. Un dernier cliché fait grâce à son appareil nous montre Loti sur la fin de son parcours avant l’embarquement pour la Perse, perché sur l’éléphant du roi de Gwalior.
Pierre Loti collectionneur de photographies des Indes
Pierre Loti, très tôt, a résolu d’amasser, au cours de ses voyages, des épreuves des grands photographes professionnels, fournissant matière aux dessinateurs et graveurs chargés d’illustrer ses livres (ainsi, dès 1884, décalque-t-il des photographies pour l’édition chez Calmann-Lévy des Trois Dames de la Kasbah), mais également dans le but de compléter ses propres notes et d’étayer ses souvenirs. David Bodin a entrepris d’inventorier ces épreuves aujourd’hui conservées par les musées de Rochefort, et le Centre des Monuments nationaux en a publié une première sélection sous la direction de Bruno Vercier, dans l’ouvrage Les Orients de Pierre Loti, paru en 2006.
Lors de son grand périple aux Indes en 1899-1900, Pierre Loti achète quelques 130 épreuves photographies, pratiquement toutes dues à des studios d’origine britannique. Pour une grande part, les épreuves sont signées d’artistes réputés ; les autres, anonymes, sont légendées dans l’image en un anglais parfait. Cinq lots de planches, numérotées par Loti, correspondent à quatre ou cinq zones d’acquisitions : Colombo, pour les vues de Ceylan ; Madras, pour l’Inde méridionale ; Calcutta pour les vues de Bénarès, et Calcutta encore ou Bombay pour le reste.
Ces épreuves étaient le plus souvent vendues aux occidentaux de passage non montées sur carton, donc peu encombrantes. Aux amateurs de les faire contrecoller sur planches par des studios professionnels à leur retour. Pierre Loti a donc confié ses acquisitions à un atelier de Rochefort et a pris ensuite la peine de les annoter soigneusement, puisque bien des épreuves ne portaient pas de mention de localisation.
Ses choix sont révélateurs : des paysages grandioses (traversés ou non, comme la région de Darjeeling), des sites monumentaux réputés. Mais aussi beaucoup de photographies à caractère ethnographique : types indigènes, groupes de chefs, de musiciens ou de prêtres, petits métiers. Et de nombreuses cérémonies religieuses, qu’il peut évoquer dans son livre, mais pas toujours. Ainsi, il ne dit mot du temple de la Dent de Bouddha, à Kandy, alors qu’il acquiert toute une série de représentations du temple et de la procession annuelle.
Pas une image ne rend compte de l’Inde victorienne, des grandes métropoles modernes, des gares monumentales qu’il a pourtant fréquentées, mais qu’il a décidé de gommer, dans son texte comme dans ses images.
Les ateliers photographiques
Ceylan et l’Inde du Sud
Arrivé à Colombo le 6 décembre, Loti passe deux semaines à Ceylan (Sri Lanka). Il achète 32 épreuves sans doute au siège de la Colombo Apothecaries Company, dont le département photographique a été fondé en 1892 et développé par le rachat en 1895 du fonds du photographe Scowen.
Charles Thomas Scowen, arrivé à Ceylan en 1873, ouvre en 1876 un studio à Kandy, puis un autre à Colombo en 1885 avant de regagner l’Angleterre, laissant sa famille gérer le studio jusqu’en 1893. Avec un autre grand professionnel, William Louis Henry Skeen (1847-1903), qui avait ouvert un studio dès 1869, ils assurent une couverture photographique complète de l’île. Bien des épreuves achetées par Loti portent soit la signature de Scowen, soit le timbre sec de la Compagnie (mais se retrouvent signées de Scowen dans d’autres collections).
Quelques épreuves sont de Platé : la Compagnie A.W.A. Platé & Co, basée elle aussi à Colombo, deviendra au début du XXe siècle la plus grande agence de Ceylan (et ne fermera qu’en 1974). D’autres épreuves sont attribuables à l’anglais Joseph Lawton, arrivé à la fin des années 1850 et ouvrant un studio en 1866 à Kandy. En 1872, Lawson rentre en Angleterre où il meurt deux ans plus tard, laissant ses clichés à Kandy, diffusés par sa veuve puis rachetés par la Colombo Apothecaries Company.
Le 20 décembre, Loti s’embarque pour Tuticorin. Il va sillonner l’Inde du Sud de part en part. C’est à Madras, où il passe une semaine fin janvier, qu’il a dû acquérir les 38 épreuves consacrées au Travancore et à Madurai.
Beaucoup d’épreuves sont anonymes, mais plusieurs sont signées par Nicholas & Co, Madras. John P. Nicolas présentait dès 1858 ses épreuves dans une exposition de la Madras Photography Society et, en 1864, à l’exposition internationale de Calcutta. Il ouvrait en 1861 un studio à Madras. Il quitte l’Inde vers 1895, mais ses clichés sont diffusés jusqu’en 1905 par Nicholas & Co.
Rares sont les épreuves qui ne sont pas d’origine anglaise. Une au moins est signée Del Tufo & Co, Madras. Ce studio, ouvert vers 1880, s’est spécialisé dans les vues de petits métiers et les gros plans sur les types indigènes. Une autre porte les initiales W&K, l’atelier Wiele & Klein correspondant à deux associés établis à Madras dans les années 1880. E. U. F. Wielen, cité comme anglais, porte un nom à consonance allemande et Theodor Klein est né à Madras de parents allemands. Primés lors de l’exposition des beaux-arts de Madras en 1890, ils constituent le plus grand studio de l’Inde méridionale jusqu’à la première guerre mondiale.
Calcutta, Bénarès et l’Inde du Nord
Pierre Loti prend le train de Madras vers Calcutta où il arrive le 29 janvier. Après un crochet en Birmanie, il est de retour à Calcutta le 12 février, repart le 17 pour Bénarès pour un séjour de huit jours.
C’est sans doute à Calcutta, où sont implantés de grands studios, qu’il achète un lot de 24 photographies sur Bénarès et peut-être aussi les deux autres lots de 30 et 31 photographies sur l’Inde du Nord. Dans ces trois lots, plus de 45 vues sont signées de Bourne ou de Bourne et Shepherd.
Samuel Bourne (1834-1912) apprend le métier de photographe dans l’atelier londonien de Richard Beard, le pionnier du daguerréotype en Angleterre. Il expose ses photographies de paysages à la Société photographique de Nottingham puis dans l’exposition internationale de Londres de 1862. L’année suivante, il part en Inde et s’associe à un photographe de Calcutta, Thomas Howard. Charles Shepherd, éditeur à Simla (résidence du gouvernement indien) les rejoint et diffuse leurs travaux, lui-même se spécialisant dans les portraits. Bourne commence par réaliser trois voyages dans l’Himalaya, au Cachemire, et aux sources du Gange et Loti ne résistera pas à acheter plusieurs de ses vues magistrales. Puis il couvre tous les grands sites à commencer par Bénarès. Howard rentre en Angleterre en 1866, Bourne en 1871, ayant pris soin de publier le catalogue de ses 2 200 clichés qu’il laisse au studio de Calcutta, alors dirigé par Colin Murray. L’agence reste active jusqu’en 1991, date de l’incendie qui la ravage.
D’autres épreuves acquises par Loti sont anonymes. L’une est attribuée au major Robert Gill (1804-1879). Cet officier de l’armée des Indes, en poste dans l’infanterie de Madras en 1824, est chargé de réaliser des copies des grottes d’Ajanta dans les années 1840 et revient dans les années 1860 en réaliser la couverture photographique.
Pourraient avoir réalisé certaines vues John Edward Saché (1824-1882), probablement d’origine allemande, admis à la Bengal Photographic Society en 1865 et associé avec Wiestfield à Calcutta, puis avec Colin Murray à Bombay en 1869, avant d’ouvrir plusieurs studios à Nainital, Lucknow et Mussoorie ; ou encore Lala Deen Dayal (1844-1910), premier grand photographe indien qui ouvre un studio dès 1868 à Hyderabad, rejoint par ses fils, et présente son travail à l’exposition universelle de Chicago en 1893
Une épreuve reste à part, la plus récente : datée de 1898 dans le cliché lui-même, elle représente le groupe de théosophes que Loti est venu rencontrer à Bénarès.
Les escales de Pierre Loti dans la péninsule indienne et le grand voyage de 1899-1900
L’Inde fait partie des rêves d’enfant de Loti. Dans son roman Matelot, paru en 1892, il prête au héros Jean ses propres souvenirs : « En cette attente de départ, son esprit ne se fixait à rien de suivi ni de précis, mais flottait de plus en plus dans le rêve des lointains. […] Au hasard de ses lectures, il avait rencontré […] quelques uns de ces fragments visionnaires sur l’Orient mort […] et il les relisait […] en frissonnant chaque fois devant le mystère qu’ils évoquent… C’était un soir des vieux âges. La mort de l’Astre Souryâ, phénix du monde, arrachait des myriades de pierreries aux dômes d’or de Bénarès… »
Lieutenant de vaisseau en partance pour la Chine et le Japon, Loti fait mouillage à Colombo le 31 décembre 1883. Le lendemain, c’est la découverte de la « féérie de l’Inde ». Sur le chemin du retour, il s’arrête deux jours devant Mahé, le 1er janvier 1886 : « C’est dans l’Inde que je suis, l’Inde des poitrines de bronze et des grands yeux de velours noir ; dans l’Inde chaude, exubérante, splendide. »(Journal)
Il publie en 1887 Mahé des Indes (dans Propos d’exil), enthousiasmant le jeune historien d’art Émile Mâle : « Lu Pierre Loti et Mahé des Indes qui est un ruissellement. Le titre tout seul était déjà immense, évocateur de lointains. »
Dans sa maison basque d’Hendaye où il rédige Matelot, Loti s’est créé un petit cabinet indien, tendu des étoffes achetées là-bas, au milieu des filets de pêcheurs et éventails (photographie de 1897).
À la fin du siècle, il retourne en Inde, non plus en marin, mais en voyageur. En juin 1899, il a été placé hors cadre et sans solde. Le Ministre de l’Instruction publique charge le jeune académicien (il a été élu en 1891) de remettre les palmes académiques au maharajah de Travancore. C’est le prétexte d’un séjour de quatre mois. De là, il embarquera ensuite pour la Perse où le ministre des Affaires étrangères l’a chargé d’une mission économique et géographique. Son domestique et ami Edmond Gueffier l’accompagne.
De retour le 1er juillet à Rochefort, il confie à son Journal : « À la tristesse du dimanche s’ajoute la tristesse de la pluie. La maison déjà en ordre, les bibelots de l’Inde et de la Perse, accrochés à leur place pour toujours, les malles qui portent les noms de Bénarès ou d’Hyderabad, rangées au grenier dans le cimetière des malles, le voyage fini, accompli, passé dans les choses mortes… »
En août 1901, Loti est réintégré dans la Marine, nommé capitaine de frégate, et envoyé à nouveau en Extrême Orient. Le 31 août, il fait encore escale à Colombo, avec cette fois comme compagnon le fidèle Osman Daney. « C’est l’Inde retrouvée, sous la pluie […]. Dans ces mêmes grands bazars […] j’achète mille choses pour Osman et pour moi. […Nous allons] au temple du « Bouddha couché » ».
La quête mystique
Loti publie son récit de voyage, très remanié, d’abord en plusieurs livraisons de larges extraits dans la Revue des Deux Mondes (de juillet 1902 à février 1903) puis chez Calmann-Lévy en mars 1903. Il a changé l’ordre de ses étapes, de façon à terminer son périple par Bénarès, la ville sainte au bord du Gange : il affiche ainsi ce que représente pour lui cette traversée de l’Inde, une véritable quête mystique.
« Cet huguenot d’une incroyance désespérée, écrit son ami Claude Farrère, était respectueux de toutes les religions, mais athée, résolument et désespéré de l’être, désespéré à la limite de tous les désespoirs. » En Terre Sainte, il n’a pas trouvé de réponse à ses angoisses : « Personne ne me voit, personne ne m’écoute, personne ne me répond », constate-t-il au mont des Oliviers. Il se rend en Inde pour « y demander la paix aux dépositaires de la sagesse aryenne, pour les supplier qu’ils me donnent, à défaut de l’ineffable espoir chrétien qui s’est évanoui, au moins leur croyance, plus sévère, en une indéfinie prolongation des âmes… ».
Loti fait le tour des religions indiennes, déchues ou vivantes, bouddhiste, brahmaniste, musulmane, rencontre une vieille communauté juive, se confie aux théosophes de Madras qui l’envoient à la Maison des Sages de Bénarès où Annie Besant reçoit son adhésion. Mais Loti, s’il a éprouvé un peu de réconfort et d’apaisement, doute de pouvoir parvenir à un renoncement durable, « affolé que j’étais de formes et de couleurs, éperdument épris de vie terrestre, m’acharnant à fixer tout ce qui est éphémère, à retenir tout ce qui passe… »
C’est la lecture du Journal qui permet de connaitre avec certitude l’itinéraire de Loti. Il y note au jour le jour ses déplacements, ses étapes, ses visites. C’est après son séjour à Bénarès qu’il visite l’Inde des grands Mogols, avant de reprendre le bateau à Bombay.
L’anglophobie de Pierre Loti
Alors qu’il vient de faire paraitre L’Inde (sans les Anglais), Loti note dans son Journal le 3 mai 1903 : « Non, je ne dis pas de mal des anglais dans mon livre ; j’ai trouvé plus insultant de n’en pas parler. »
La guerre des Boers
Avec la guerre des Boers en 1899, Loti, officier de marine, montre son antipathie pour les Anglais et prend parti pour le président de la république du Transvaal, Paul Krüger, qui organise la résistance armée contre l’occupant britannique depuis 1881.
Paul Krüger, qui a dû quitter Prétoria en 1899 et cherche en Europe une aide militaire et financière, débarque à Marseille où il est accueilli triomphalement. Il vient visiter à Paris le pavillon du Transvaal dans l’exposition universelle et son portrait fait la une des journaux. Loti, par provocation, lui dédie son livre.
L’exploitation de l’Inde
Loti affecte de ne s’intéresser qu’à l’Inde traditionnelle. Dans la suite du récit de son voyage (Vers Ispahan), il souligne le contraste entre l’Inde et la Perse, « restée dans une immobilité heureuse », « après la pauvre Inde profanée et pillée ». Il loue le Travancore, cette « Terre de Charité qui n’a pas jusqu’à présent de chemin de fer pour lui amener des parasites et drainer vers l’étranger ses richesses ».
Il va programmer son itinéraire de façon à n’avoir aucun contact avec l’occupant. Dont il ne dit rien, même à Calcutta où réside le vice-roi des Indes anglaises, Lord Curzon.
Le dense réseau de voies ferrées britanniques lui permet de sillonner l’Inde de part en part, mais il n’aura pas un mot pour les splendides gares victoriennes, comme celle de Bombay, terminée en 1888, alors qu’il s’attache à décrire les pittoresques transports indigènes qu’il utilise dans le sud du pays. Son amie et conseillère Delphine Menant (spécialiste des populations indiennes) lui rappelle que c’est « le british raj (ou la pax britannica, comme vous voudrez l’appeler) » qui permet au voyageur européen de circuler en toute sécurité.
La famine
Le spectacle de la famine et le sentiment que les britanniques n’agissent pas assez pour y remédier lui font écrire des pages très dures pour l’occupant et sur « l’affreuse famine […], qui n’a vraiment plus d’excuse devant l’humanité, à notre époque où les paquebots, les chemins de fer, seraient là pour apporter la nourriture à ceux qui ont faim. »
L’exportation de thé et de céréales se développe alors vers la Grande-Bretagne, alors qu’à la famine de 1896-1897 succède en 1899-1900 une nouvelle famine plus grave encore : dix millions de personnes vont mourir cette année-là. Loti décrit avec force et compassion « la chanson de la famine ».
La France suit ces dramatiques évènements qui font la une des journaux. « Je ne connais rien, depuis le Dante, qui donne une impression d’horreur semblable », s’exclame Léon Daudet à la parution de L’Inde (sans les Anglais) dans Le Gaulois du 7 avril 1903.
Sources
Principaux ouvrages utilisés :
Bodin (David), Stéfani (Claude), « Terre sainte, (photographies de voyage de Pierre Loti) », Rochefort, Maison de Pierre Loti/Conseil des musées de Poitou-Charentes, janvier 2004, www.alienor.org.
Gaudichon (Bruno), Quella-Villéger (Alain), Pierre Loti photographe (1850-1923), Poitiers, Poitiers, musée de la Ville de Poitiers et de la Société des antiquaires de l’Ouest, 1985.
Genet (Christian), Hervé (Daniel), Pierre Loti, l’enchanteur, Gémozac, C. Genet, 1988.
Loti (Pierre), Cette éternelle nostalgie. Journal intime, 1878-1911, éd. établie, présentée et annotée par Bruno Vercier, Alain Quella-Villéger et Guy Dugas, Paris, La Table ronde, 1997.
Loti (Pierre), L’Inde (sans les Anglais), édition établie par Pierre P. Loti-Viaud et Michel Desbruyères, préface d’Alain Quélla-Villéger, Christian Pirot, 1989.
Lussan (Régine), Pierre Loti. Julien Viaud ou Pierre Loti, coureur des mers et coureur de rêves, II, Photographies, Paris, Galerie Régine Lussan, 1994-1996.
Vercier (Bruno), Les Orients de Pierre Loti par la photographie, Paris, éditions du patrimoine, 2006.
Vercier (Bruno), Pierre Loti, portraits, les fantaisies changeantes, Paris, Plume, 2002.
Vercier (Bruno), Melot (Jean-Pierre), Scaon (Gaby), La Maison de Pierre Loti à Rochefort, Paris, Éditions du patrimoine, coll. « Itinéraires », 1999.
Générique
Conseillers scientifiques :
Claude Malécot, docteur en histoire.
David Bodin, musée d'art et d'histoire de Rochefort.
Rédaction des textes :
Claude Malécot, docteur en histoire.
Réalisation graphique et technique :
Audrey Saulières.
Conseil des Musées de Poitou-Charentes.
© Alienor.org, Conseil des musées, www.alienor.org | plan | aide d
Date de dernière mise à jour : 2020-03-07
Date de dernière mise à jour : 20/08/2020