La laiterie d'Aigrefeuille

La laiterie coopérative d'Aigrefeuille d'Aunis

La laiterie coopérative d'Aigrefeuille d'Aunis a été fondée en 1890, soit deux ans après celle de Chaillé-Saint-Georges-du-Bois. Son rayon d'action était d'environ 8 kilomètres. Elle fabriquait du beurre, le lait écrémé étant retourné aux adhérents. Une porcherie d'engraissement a été construite en 1899 pour consommer la majeure partie du lait écrémé. La laiterie est agrandie en 1898, puis en 1906. En 1920, le personnel compte 5 ouvriers. En 1925, une caséinerie est construite.Dans les années 1930, la laiterie fabrique du Cantal. Cette usine ayant été réalisée dans des conditions plus ou moins orthodoxes, le conseil d'administration est amené à envisager sa rénovation totale en 1939. Mais la guerre stoppe le projet. A la fin de l'Occupation, l'usine est retrouvée en très mauvais état et le cheptel laitier est complètement anéanti.En juillet 1945, la récolte est de 23.000 litres de lait. Les producteurs sont pour la plupart presque ruinés. Mais ils se mettent courageusement à la tache et décident en 1948 la construction d'une usine nouvelle, dotée d'un matériel moderne Ainsi s'organisent, en 1948, une fromagerie, un garage, une caséinerie, l'aménagement de logements, et finalement une porcherie-modèle d'engraissement de 1 200 têtes. La modernisation ainsi obtenue permet de travailler dans des conditions rationnelles les 4 500 000 litres de lait reçus annuellement pour la fabrication en beurrerie, fromagerie, et caséinerie. Un pourcentage déterminé de lait cru et refroidi est transporté journellement à l'Union des Laiteries des environs de La Rochelle en lait certifié en bouteilles, en pâtes fraîches et en yaourts.Les différentes fabrications se commercialisent ainsi dans des conditions optimum puisque vendues directement aux détaillants et livrées à ces derniers par camions isothermes.Le règlement (paiement) du lait à la production est établi selon la qualité. Dans les années 50-60, un effort se porte sur la prophylaxie et l'alimentation. L'insémination artificielle, dont le centre est près de La Rochelle, enregistre plus de 20 000 inséminations annuelles, et contribue par son activité et son succès au rendement et à la qualité du lait collecté.En 1958, les installations industrielles sont presque entièrement reconstruites et modernisées, et la porcherie alors supprimée. Aigrefeuille-d'Aunis fait alors partie des quinze plus grandes laiteries coopératives du département, avec plus de 30 000 hl de lait traités dans l'année.Dans les années 1960 et 1970, le complexe laitier, qui réunit la fromagerie, la beurrerie et la caséinerie, monte en puissance et devient l'un des premiers centres de production laitiers en Aunis. Dans cette période de fort développement, la laiterie d'Aigrefeuille adhére à la puissante union laitière régionale U.C.L.A.
L'Union Coopérative Laitière de l'Aunis qui regroupe plusieurs laiteries et dont le siège social ést à Surgères, fabrique du beurre pasteurisé, de la caséine, des camemberts, des carrés, du Saint-Paulin, des fromages de chèvres, du lait concentré et du lait de consommation.Mais, face à la concurrence de plus en plus exacerbée et aux restrictions européennes de la P.A.C. sur les quotas laitiers imposés à la France, l'usine d'Aigrefeuille-d'Aunis, pourtant performante, doit cesser toutes ses activités en 1981, au profit de celle de Surgères, qui est devenue aujourd'hui le principal centre laitier de tout le Centre-Ouest de la France. Elle s'est arrêtée administrativement en 1981.Les bâtiments ont été rachetés par la municipalité.

Sources Le Tiresemiophile, DRAC, Wikipédia, E. Delpierre · jeudi 28 avril 2016-Texte Bernard Maingot

Aigrefeuille la laiterie cooperative 09 07 1913

La laiterie coopérative d'Aigrefeuille d'Aunis en 1981

Laiterie aigrefeuille

Industrie beurrière dans les Charentes et le Poitou

Ce film muet décrit les différentes opérations de la fabrication industrielle du beurre dans une laiterie coopérative de la région Charentes Poitou.Les cartons explicatifs alternent avec les séquences filmées : ramassage et acheminement des bidons de lait par barque sur le Marais poitevin ou par charrette, livraison à la laiterie, stérilisation des bidons vides, écremage (schéma de fonctionnement d'une écrémeuse centrifuge , montage de l'écremeuse), fermentation dans les bacs de maturation, pasteurisation, ensemencement avec des ferments lactiques, barattage, délaitage,malaxage mécanique, moulage en mottes ou pains de beurre et emballage.

Roue cine

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https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/vdd10045542/industrie-beurriere-dans-les-charentes-et-le-poitou

Date de dernière mise à jour : 09/07/2022

St Christophe Virson Forges Puydrouard Le Thou Aigrefeuille d'Aunis

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