La Légende de la Ganipote Saintongeaise
La légende de la Ganipote Saintongeaise
« La nuit de la Ganipote » à l’abbaye de Trizay – Contes et légendes de Saintonge sur une idée originale de Didier Catineau. En Saintonge, la ganipote est crainte et redoutée. Elle ne sort que les nuits très sombres et plus particulièrement à deux occasions très précises : pendant la nuit du 30 avril au 1er mai (nuit de Walpurgis) quand les chats font sabbat et les sorcières tiennent congrès et pendant la nuit du 30 octobre au 1er novembre (celle que les américains nomment Halloween) connue des Saintongeais depuis la nuit des temps puisque c’est le moment précis où les personnes défuntes reviennent tourmenter les vivants. Pour les éloigner, on pose sur les murets des betteraves évidées et éclairées de l’intérieur par une bougie car la ganipote a peur de la lumière. Quand elle voit un humain s’aventurer dans la nuit, elle lui saute sur les épaules et s’accroche avec force à son cou tout en bavant et en répandant une odeur répugnante. Personne n’a jamais pu la voir mais si on la blesse d’une quelconque manière en cherchant à s’en débarrasser, elle se transforme alors en être humain, de préférence un membre de votre famille à qui le sorcier a jeté un sort. La ganipote saintongeaise vit toute l’année dans des terriers de lapins, ne sort que la nuit et se nourrit exclusivement de maïs qu’elle engrange dans sa tanière. Son cri est terrifiant et s’apparente à un hurlement prolongé proche de celui du loup-garou. Si vous marchez dans la campagne saintongeaise de nuit, munissez-vous d’une lampe de poche pour repousser la ganipote dans les ténèbres où elle vit. © Didier Catineau – • Les 31 octobre 2018 et 2019 se sont tenues deux éditions de « la nuit de la Ganipote ». Cette capsule vidéo est un extrait de la dernière édition. En 2020, les contraintes sanitaires dues à l’épidémie du Corona virus 19 n’ont pas permis une troisième édition mais nous préparons déjà celle de 2021. • Vous allez faire la connaissance de Pierre Dumousseau, écrivain, conteur, comédien et membre de l’Académie de Saintonge accompagné de son ami Alain Charrier à la voix et à la guitare. • Tous mes remerciements vont à nos partenaires fidèles : l’abbaye de Trizay tout d’abord avec son président Dominique Daviaud, sa directrice Véronique Bergonzoni et toute l’équipe de ce monument historique, Pascal d’Armandieu le directeur de la radio Demoiselle FM avec ses quatre fréquences sur le département de la Charente-Maritime, Maryse Guédeau la directrice du magazine Xaintonge et enfin toute l’équipe du Fonds audiovisuel de recherche (FAR) de La Rochelle. Ils contribuent tous à prolonger l’existence de nos légendes saintongeaises auprès des habitants de notre province. Didier Catineau – Octobre 2020. « L’abbaye de Trizay, un monument emblématique de la Saintonge » Ce prieuré, fondé à la fin du XIe s., dépendait de la puissante abbaye de la Chaise-Dieu en Auvergne. Cet édifice, entièrement restauré dans les années 1990, est un des monuments les plus énigmatiques de la Saintonge. L’église, dont subsiste le très beau chevet, était conçue sur un plan octogonal exceptionnel. Racheté en 1989 par la commune de Trizay, le monument est désormais ouvert à la visite du public qui peut découvrir tous les espaces de vie des moines. L’abbaye abrite un centre d’art contemporain qui reçoit tous les deux mois de nouvelles expositions. Le monument est géré par une association qui a mission de l’animer toute l’année pour tous les publics. Visites guidées, ateliers pédagogiques pour les scolaires, chasses aux Trésors pour les enfants, conférences d’histoire de l’art, fête des plantes, randonnées en canoë-kayak sur l’Arnoult, fêtes des métiers d’art, stage de calligraphie… l’offre de visite est très large et l’abbaye a à cœur de mettre en valeur autant son monument que son territoire et ses traditions. C’est pour cela qu’elle reçoit « la Ganipote » chaque année le soir du 31 octobre pour rappeler aux petits et aux grands les contes et croyances d’autrefois en Saintonge. »
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L'ABBAYE Saint Jean l'Evangéliste de TRIZAY
Charente-Maritime
La restauration de cet ensemble, classé monument historique en 1920, a duré prés de 15 ans et s'est achevée un Juin 2004 par la pose des 8 vitraux de son abside. Vitraux dessinés par Richard Texier, peintre plasticien et réalisés par Gilles de Rousvoal, artiste et maître verrier (Atelier Duchemin), avec le concours de la fondation Gaz de France
Télécharger le dossier sur la restauration de l'Abbaye de Trizay.
Cette restauration a redonné au lieu toute sa beauté. On peut désormais admirer la pureté du style roman saintongeais de cet ensemble conforme au plan bénédictin: le chevet de l'église et ses absidioles rayonnantes, la longue façade de pierre ocre du bâtiment des moines avec sa salle capitulaire voûtée ouvrant sur l'extérieur par une suite d'arcatures polylobées, son réfectoire voûté sur croisées d'ogives (XVe), à l'étage son dortoir à la superbe charpente, son cellier couvert d'une voûte en berceau brisé séparée en deux parties par un arc doubleau retombant sur des chapiteaux ornés de feuilles, son cloître. Les vestiges de l'imposante Eglise, présente un plan octogonal faisant de cet ouvrage un des plus intéressants de la Saintonge. Posée au milieu des champs et dominant l'Arnoult, l'abbaye règne désormais sur la campagne silencieuse.
Présentation du site de l'Abbaye de Trizay en nocturne 2016
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Abbaye de Trizay Juin 2016
Abbaye romane des 11e et 12e s située à Trizay en Charente-Maritime. Un bel édifice énigmatique au cœur de la vallée maraichère de l'Arnoult avec son église conçue sur un plan octogonal, le réfectoire, le dortoir avec ses fresques, salle capitulaire, cellier. Jardin médiéval . Exposition d'art contemporain tous les deux mois. Ouvert toute l'année à la visite.
Toutes les informations sur www.abbayedetrizay17.fr
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Didier Catineau
Didier Catineau
Tout commence à Jarnac. Dans le fleuve Charente, se mirent les grands chais noircis de la part des anges. Blanche, le temps d'un été, sera un guide pour le petit Saintongeais qui y découvre la vie. Puis d'autres chemins s'offrent à lui, chemins hérissés de l'Orient exotique de Loti, d'une Istanbul révolue ou tout simplement du bonheur tranquille du chat repu et soyeux. L'amour est loin d'être absent de ce recueil de nouvelles et de récréations, un amour illusoire aux fulgurances rêvées, colorées et profondément empreintes d'une sensibilité puisée dans une enfance saintaise. Saintes et sa cathédrale Saint-Pierre deviennent le catalyseur d'un itinéraire qui emmène le lecteur dans les entrailles du monument, cerné de présages funestes mais finalement miséricordieux. La ganipote se moquera de ces ravissements et au détour de ces méandres de la mythologie locale, prouvera à sa manière que l'esprit charentais est plein d'un humour tonique, celui qui rit de ses propres travers. Tout commence donc à Jarnac...
Date de dernière mise à jour : 31/10/2020