Par Fabien Paillot
Le Lundi 19 juillet 2021 à 15h47
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A Oléron, fini les baignades surveillées
Les sauveteurs rattrapés par le Covid
Des postes de secours et un centre aquatique ont dû fermer ces derniers jours. Élus et professionnels redoutent une hausse des cas de Covid-19 et ses conséquences.
« L’île d’Oléron n’est pas en dehors du monde. La population, les entreprises, les élus sont inquiets », reconnaît Michel Parent, maire du Château-d’Oléron et président de la Communauté de communes oléronaise. Quatre postes de secours ont été fermés vendredi dernier sur les plages de Saint-Georges-d’Oléron suite à sept cas positifs et contacts au Covid-19 recensés chez des sauveteurs.
« La réouverture complète de ces postes est espérée pour mercredi. Le planning a été compliqué à organiser », détaille Stéphane Villain, le président du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de Charente-Maritime qui emploie l’été près de 290 sauveteurs sur le littoral.
Ce dimanche, le centre aquatique Iléo, situé à Dolus-d’Oléron, a dû fermer à son tour, rattrapé par la pandémie. « Les jeunes sauveteurs et un salarié d’Iléo auraient fréquenté un bar le même soir », croit savoir Michel Parent.
Les plages accessibles mais sans surveillance
Ces contaminations en chaîne frappent les esprits, autant qu’une île et un département largement épargnés jusque-là par le coronavirus. Le taux d’incidence était passé de 9 cas pour 100 000 habitants début juillet à près de 109 la semaine passée. « Ça nous surprend, confirme l’élu oléronais. Nous pensions qu’une éventuelle quatrième vague arriverait ici en octobre. » Ce lundi, la préfecture a annoncé que le port du masque serait de nouveau obligatoire en extérieur dès demain mardi en Charente-Maritime, sauf à la plage, parcs et jardins, forêts, alors que le taux d’incidence est passé à 145,4 selon l’ARS.
Michel Parent redoute l’adoption de mesures contraignantes et désastreuses en pleine saison touristique, alors qu’affluent les vacanciers : « Un couvre-feu ou un confinement seraient catastrophiques… »Les plages, elles, restent accessibles même lorsqu’elles ne bénéficient plus d’une surveillance organisée, tiennent à préciser les élus locaux. « Il y a eu une incompréhension, confirme Michel parent. Les gens pensaient qu’elles étaient fermées et nous ont beaucoup interpellés… »
Par Fabien Paillot
Le Lundi 19 juillet 2021 à 15h47
Sur l’île d’Oléron, les propriétaires appelés au secours pour loger les saisonniers
Face aux nombreux touristes, le profil de travailleur saisonnier peine à séduire les propriétaires de logements. La communauté de communes de l’île d’Oléron leur propose un service d’accompagnement personnalisé.
« Pour se loger ici, c’est mort ! La plupart des logements sont à louer de septembre à juin et quand ils sont disponibles, c’est au moins 500 € la semaine, ça monte même jusqu’à 1000 €. C’est hors de prix et je connais des gens qui ont dû renoncer à leur job d’été à cause de ça », témoigne Jeanne, 24 ans, en saison sur l’île d’Oléron dans une entreprise d’activités nautiques. Sur ce territoire, comme dans la plupart des stations balnéaires de Charente-Maritime, le logement des saisonniers est un problème récurrent qui engendre des difficultés de recrutement.
La communauté de communes de l’île d’Oléron (CDC) a donc lancé un appel aux propriétaires pour les inciter à louer un logement : une chambre, un bungalow, une caravane, une tente dans leur jardin… La CDC, en collaboration avec le Comité local pour le logement autonome des jeunes (CLLAJ), propose un service d’accompagnement sécurisé, avec une mise en relation, un contrat type d’hébergement, une charte d’accueil ou encore une grille de tarification de la location des chambres.
«J’avais envie d’aider un jeune»
« Louer à un jeune saisonnier peut faire peur et la crise sanitaire n’a rien arrangé ! Pourtant, c’est aussi une source de revenu complémentaire. Mais aussi une contrainte incontournable pour les entreprises qui vivent du tourisme. Il fallait donc créer un cadre sécurisant », souligne Michel Parent, le président de l’intercommunalité. Marie (1), résidente insulaire à l’année, a franchi le pas pour la première fois : « Nos enfants sont grands, nous avons des chambres de libre. J’avais envie d’aider un jeune mais je ne voulais pas poster une annonce car je ne savais pas sur qui j’allais tomber. Je trouvais ça bien que la chambre de commerce fasse un premier tri. Je me suis inscrite sur leur site puis j’ai rencontré une jeune fille de 27 ans qui va passer l’été chez nous. » Pour 400 € par mois, cette saisonnière aura sa chambre avec entrée privative et accès à la piscine.
Jeanne, elle, n’avait pas entendu parler de l’initiative de la CDC, à laquelle une vingtaine de propriétaires ont répondu mi-juin. « Ça va dans le bon sens, je sais aussi qu’il y a des campings qui font des efforts en proposant des tarifs préférentiels aux saisonniers. Mais pour moi qui fait du télétravail à côté de mon job d’été, ce n’est pas compatible d’être en tente. J’ai besoin d’une connexion Internet et d’une pièce à peu près au calme », raconte la jeune femme, qui a fini par trouver une place provisoire en colocation grâce à son réseau personnel.
Les vacances a Grand papa
Les premières sorties au bord de la mer pour beaucoup qui la voyait pour la première fois je vous invite a un petit voyage dans le temps avec des images de mon ami RL Leucart
Date de dernière mise à jour : 31/07/2022