Le château de Mandroux à Forges
Le château de Mandroux 1792
Le château de Mandroux qui fut démoli en 1792 était situé près du village de la Beltrie. Les trois fontaines de Mandroux sont encore visibles. Des légendes sont attachées à ce lieu. Les derniers seigneurs furent les Depont qui avaient acheté le château des Granges qui est tout proche.
http://forgesdaunishistoire.e-monsite.com/pages/le-chateau-de-mandroux-a-forges/les-fontaines-de-mandroux.html
Le château et la chapelle sur la Carte établie par Claude Masse en 1703
A Burgaud et son épouse qui étaient instituteurs à Forges d’Aunis ont écrit une monographie sur Forges qui fut publiée le 12 Juin 1912.
Cette monographie comporte de nombreux paragraphes sur l’histoire du château de Mandroux. C’est, à notre connaissance, la seule source connue à ce jour puisque les archives du château furent détruites après la révolution en 1792.
Tous les paragraphes écrits par Mr Burgaud sur le château de Mandroux ont par conséquent été repris dans ce document diffusé sur internet.
Le texte dactylographié qui nous est parvenu souffre de nombreuses imperfections. Ce document contient des expressions typiques d’un processus de traduction automatique : grammaire, orthographe, chiffres remplacés par des lettres etc….
Cela laisse penser que la version originale en Français a pu être traduite dans une langue étrangère qui aurait ensuite été retraduite en Français…Mystère !!!Dès que nous aurons le document original la version finale remplacera cette version imparfaite qui comporte 33 pages A4.En l’état actuel, son contenu est néanmoins lisible et demeure d’un intérêt incontestable pour des recherches ponctuelles sur l’histoire de Forges d’Aunis.
Les sources citées dans le document en notre possession ne sont pas suffisamment lisibles pour être corrigées. Les corrections finales ne peuvent se faire qu’en s’appuyant sur le texte du document original imprimé.
Le document original (ou une copie papier) est peut être connu de certains lecteurs qui découvriraient la présente publication sur internet. Nous espérons donc que la diffusion de ce texte permettra à ces lecteurs de prendre contact avec nous pour que les sources soient ajoutées.
CM 18 Février 2016
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Préambule
A proximité du village de la Beltrie situé sur la commune de Forges d’Aunis, il existait un château dont on sait peu de choses car toutes les archives ont été brûlées à Forges en 1793.De la légende de la princesse qui se serait jetée dans les fontaines avec son carrosse et ses chevaux à la légende de la dame blanche(la princesse peut être ?) beaucoup d’histoires sont racontées.
Les seigneurs de Mandroux étaient les Depont qui possédaient le château de Granges tout proche. Les recherches sur ce lieu ne sont pas facilitées du fait que l’on trouve des orthographes multiples qui existent pour ce lieu. Le bois de Mondroux sur la carte IGN et Mandroux ou Manderoux dans les archives et Mandrou sans le x sur la carte de Claude Masse de 1720.
Pour ce qui concerne la famille Depont il n’est pas toujours aisé de préciser les dates de naissance et de décès car il était d’usage jadis que le fils portât parfois le même prénom que son père, doublé parfois par un deuxième prénom.
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1-La famille Depont et Le château de Mandroux
Au XVII siècle existait à Mandroux un château disparu aujourd’hui et qui constituait la principale seigneurie de la commune.
La gravure ci dessus permet seulement d'agrémenter le texte.Il n'existe aucune illustration du Château de Mandroux (peinture ou gravure) car toutes les archives furent brûlées après la révolution de 1789
Laissant à son fermier le soin de faire rentrer les redevances de ses paysans, le seigneur habitait le château de Sigogne, paroisse du Thou, étant à la fois, seigneur de Sigogne, Mandroux et autres places ; c’est ainsi que nous trouvons : Extrait de l’Etat des paroisses de la généralité de La Rochelle avec l’imposition de l’année 1698, le nom du seigneur à qui l’on payait redevance et la production du terroir.
« Forges 1710 livres à Monsieur de Sigogne Blé, vin et peu de pacages ».Ce seigneur était Benjamin de Magné, fils ainé du feu Benjamin de Magné et de Sylvie Boilesve.
Le seigneur qui lui succède avait le droit de basse et de moyenne justice. Des lettres trouvées à l’Arsenal de La Rochelle et signées par Louis XIV lui conféraient les privilèges attachés à la charge de trésorier général des finances. Son nom était Paul-François de Pont. Ses armoiries étaient : « d’azur au pont d’or maçonné de sable ».Il eut deux fils :
1er L’ainé Paul de Pont, banquier, était seigneur des Granges de Virson, Saint-Vincent des Chaumes, la Chambauderie, Basauge et la Châtelière d’Aigrefeuille; en 1726, il était directeur de la Chambre de Commerce de La Rochelle; en 1708, il acheta de Samuel Bernon, trésorier de France à Poitiers, une grande maison ayant issue sur les rues du Palais et de la Juiverie, aujourd’hui I’Evêché et en 1728, par contrat du 21 Juin, la Châtellenie d’Aigrefeuille.
2° Jean Samuel de Pont, seigneur de Mandroux, conseiller du roi en ses conseils, maitre des requêtes ordinaires en son hôtel, intendant de justice, police et finances en la généralité du Bourbonnais.
Il naquit à La Rochelle, le 31 Mars 1725 il mourut le 23 Décembre 1805 ; il était marié à Marie-Madeleine l’Escureul de la Touche.
Le 15 Mai 1812 eut lieu la vente finale de la terre de Mandroux et dépendances au profit du mineur Charles François de Pont de Mandroux, qui vivait à Paris avec sa mère veuve de Jean-Charles-François de Pont, fils de Jean-Samuel et remariée avec Joseph Barthélémy, négociant à Paris.
Comme le montre l’extrait de la généalogie de Jean Samuel Depont son fils Charles Jean François Depont est décédé à l’âge de 29 ans.(né le 6 septembre 1767 il mourut le 6 floréal de l’an VI soit en avril1796).
Sa fille Adélaïde Pauline Depont née le 7 février 1838 est décédée le 24 Juin 1788 à l’âge de 50 ans. Mariée le 24 juin 1789 avec Justin de FONTANGES, seigneur de Saint-Cirgues-de-Jordanne 1767-1849 elle eut deux filles :Delphine de FONTANGES et Anaïs de FONTANGES.
. I) Notes biographiques de Jourdan.
2. La famille Depont et le château des Granges de Virson
C’est à partir du XVème siècle que les premières familles seigneuriales viennent s’installer aux Granges de Virson. A l’emplacement de la demeure actuelle il y aurait eu vers l’an 1400 une maison fortifiée. En 1456, la seigneurie des Granges appartenait à Serrette le jeune de Marchèze et à Guillaume Nephrouet. Il y eut ensuite sept familles qui en furent propriétaires jusqu’à la fin du XVII ème siècle.
Le château des Granges fut construit entre 1710 et 1714 par Paul Depont « le jeune » (1661-1744) qui était directeur de la chambre de commerce de La Rochelle. Son père était Paul Depont 1629-1702 qui fut un contemporain de Louis XIV(1638-1715).
Paul Depont (1629-1702) qui a bâti sa fortune sur le négoce et l’armement de navires à la Rochelle aurait procédé au premier achat de la seigneurie des Granges en 1687. De nombreux achats de métairies , de marais salants ont été faits par Paul Depont « le jeune » de 1707 à 1735. La famille Depont en sera propriétaire jusqu’à la révolution de 1789.
3.La chapelle du château de Mandroux
Visite de Notre-Dame de Mandroux par Jousseaume, archiprêtre de La Rochelle.« Le 11 Août 1650, après visite de Saint-Laurent-de-Forges, nous avons visité en compagnie de M. P. Robillard, curé de l’église de Forges et M. G. Collibert, curé de Virson, la chapelle de Mandroux, sise dans un bois et distante d’un quart de lieue du bourg de Forges, où nous avons vu une grande chapelle bien bâtie.Et il n’y a aucune porte pour la fermer, ni aucune fenêtre et vitraux et rien à opposer aux bouviers et animaux qui passent dans le bois où elle est située. MM. Robillard et Collibert nous ont dit qu’environ il y a 15 ans que le défunt seigneur de Sigogne et de Mandroux a fait démolir la charpente de la chapelle et fait transporter les matériaux d’icelle dans une sienne métairie appelée Pousseloube assez proche du lieu de Mandroux. Nous ont aussi dict les dessusdicts qu’en ladite chapelle se font souvent des voyages de personnes atteintes de maladies et fiaivre lesquelles y trouvent du soulagement ; de sorte que si cette chapelle était remise en état et rebatie, elle serait beaucoup fréquentée ». (I).
Des vestiges de la chapelle existaient encore dans les années cinquante. Cette chapelle est mentionnée sur la carte de Claude Masse de 1720 avec la mention « Chapelle de Mandrou ruinée ».
La chapelle sur la carte de Claude Masse en 1703
4.Les fontaines de Mandroux
Il existe en réalité trois fontaines qui sont difficilement accessibles. Elles alimentent le ruisseau le Virson. Suite aux tempêtes de 1999 et 2010 des branches sont tombées dans les fontaines. Elles sont situées dans une zone de terrains tourbeux et boisés.On ne connaît pas la profondeur de ces fontaines mais des témoignages récents indiquent qu’il est très dangereux de s’approcher. Un homme qui était tombé dans une des fontaines s’est senti aspiré vers le fond (phénomène de Vortex).Ses compagnons lui ont tendu une branche pour qu’il s’y accroche et pour le ramener sur le bord mais non sans difficulté.
Quelque soit la saison le niveau de l’eau reste stable. Au début du XXème siècle la ville de la Rochelle qui recherchait des nouvelles ressources en eau pour l’alimentation en eau potable a effectué des études sur les débits des fontaines de Mandroux. C’est finalement le site de Fraise (Vérine Anais Le Gué d’Alleré) qui fut retenu en 1924.
5.Les légendes de Mandroux
Cette légende s’est transmise oralement entre les habitants de Forges mais aussi des autres villages voisins.
Voici ce qu’a écrit A.L Burgaud en 1912.
Près de Virson existe une très jolie fontaine qui se nomme la fontaine de Mandroux. Elle est excessivement large, limpide et l’on prétend qu’elle est sans fond. On raconte à son sujet qu’une jeune fille habitait le château de Mandroux, tout proche de la fontaine. Un jour, poursuivie par un jeune Seigneur, elle se précipita dans la fontaine et le château disparut en même temps. A certains jours, on aperçoit au fond du gouffre la silhouette du château ; et, l’ombre de la jeune tille, sous la forme d’une dame blanche, apparaît fréquemment sous la lune au-dessus du cristal des eaux ». (I)
(I) G. Musset.-(I) Buil. de La Rochelle 774 lf III V° er 112.
6.Les archives du château de Mandroux
Les archives du Château de Mandroux furent brûlées à Forges le 17 Novembre 1793.Voici le texte de A L Burgaud qui relate cet épisode de l’histoire de Mandroux.
Le seigneur, disons-nous plus haut, avait le droit de basse et moyenne justice. Ses jugements étaient exécutés en 1766 par Millet, juge de la Châtellenie ; Faune, procureur fiscal et Pierre Jean Argnaud notaire royal héréditaire à Mandroux. A l’approche de la Révolution, le Seigneur habite surtout Paris ; en 1791, il passe à l’étranger et nous lisons à la date du 28 Novembre 1792:
« La municipalité assemblée dans la chambre commune, le procureur de la commune a dit que, jusqu’à ce que le sieur de Pont, dit de Mandroux, cy- devant seigneur de la terre de Forges ait rapporté son certificat en règle d’existence en France, il est pensé émigré et ses Biens confisqués au profit de la nation conformément à la loi de l’Assemblée nationale ; il défend à Challou, le fermier, l’exploitation des bois et futaies de Mandroux.
Le 10 Novembre 1793, les papiers du cy-devant seigneur, sont remis par son frère le cy-devant seigneur de Pont des Granges à deux citoyens : Simonneau et Antoine Charron qui apportent les dits papiers à la chambre commune.
La municipalité décide de brûler, le 17 Novembre, les papiers de la Seigneurie ainsi que ceux du citoyen Landrieu, cy- devant sénéchal de la seigneurie de St-Bibien d’Argenson, située au midi de la forêt de Benon. »
Le Conseil général y est convoqué ainsi que tous les citoyens. Ceux-ci s’y rendirent ainsi qu’il ressort du procès-verbal suivant:
« Aujourd’hui, 17 Novembre 1793, l’an deuxième de la République française une et indivisible à 3 heures après-midi, nous maire, officiers municipaux et notables de la commune de Forges assemblés face la place de l’arbre de la Liberté, y avons fait apporter les titres féodaux et Seigneuriaux qui nous avaient été déposés dans notre commune ainsi qu’il apparait par les deux précédents procès-verbaux, nous y avons à cet effet, en conformité de la loi, dressé un feux de joie d’iceux ; un nombre infini de citoyens et de citoyennes de tout âge s’y sont réunis et ont apporté du bois pour qu’ils fussent plus tôt réduits en cendre.
Le citoyen maire, après y avoir mis le feu, a entonné l’hymne marseilloise ce qui a été par tous les spectateurs répété avec le zèle et l’ardeur du vrai républicain ; les danses ont succédé à l’hymne marseilloise et successivement des chansons relatives à la Révolution en répétant sans cesse ça ira, ça ira, cette fête a duré jusqu’à la nuit et s’est terminée par une farandole autour de l’arbre de la Liberté en criant unanimement, Vive la République et nos représentants.
Signé : Collon ; P. Motay ; Frouin, procureur de la commune ; Pierre Michel, maire ; Proust, greffier ; Louis Millon ».
7.La vente des terres de Mandroux le 2 juin 1912
Après la période révolutionnaire M. de Pont de Mandroux rentra en France où il mourut en 1805.(Il s’agit de de Jean Samuel Depont né le 31 mars 1725 et décédé le 23 Décembre 1805 à l’âge de 80 ans.)
Le 15 Mai 1812 eut lieu la vente finale de la terre de Mandroux et dépendances au profit du mineur Charles François de Pont de Mandroux, qui vivait à Paris avec sa mère veuve de Jean-Charles-François de Pont, fils de Jean-Samuel et remariée avec Joseph Barthélémy, négociant à Paris.
Les géomètres levèrent un plan de la propriété, ce plan fut divisé en lots et chaque lot ou parcelle de lot fut adjugé aux Forges, le 2 Juin 1912. Les Propriétaires actuels des terres de Mandroux ont dû enlever de l’emplacement certain du château, des pierres de construction, des tuiles brisées, des débris de ferrailles, des poteries diverses, des épées, etc. Seules, les deux jolies fontaines dans lesquelles le château mirait ses tourelles, fontaines connues de loin pour leur profondeur de gouffre et leur limpidité de cristal, indiqueront aux générations futures la cour d’honneur du château orgueilleux dont le temps, niveleur incomparable, s’est chargé de détruire jusqu’aux derniers vestiges.
Le nom du village de la Beltrie et les cessions de terres de Mandroux.
Voici le texte de A L Burgaud qui relate l’origine du nom de la Beltrie situé près du château de Mandroux.
Faire « une trie » pour un choix est une expression locale encore très Utilisée chez nous et tout porte t croire que le nom Beltrie ou Belle trie comme on l’écrivait anciennement fut d’abord employé pour désigner les meilleures terres, « d’où belle trie », attenantes au château, que les gens choisirent dans la seigneurie de Mandroux pour se constituer ou agrandir leur propriété au moyen de différentes redevances, droits, dîmes, envers le seigneur. Des terres, le nom fut donné par suite au Village.
A force de labeurs et de privations, il fut reIativernent facile aux plus tenaces de s’agrandir, car soit besoin d’argent, soit crainte de l’avenir, le seigneur ne demandait pas mieux que de se dessaisir d’une Partie de son bien ainsi que nous le prouve le document suivant.
DONATION DE POUVOIRS 1765
« Je soussigné Paul François de Pont, chevalier, seigneur d’Aigrefeuille, Forges et autres lieux, donne par ces présentes plain pouvoir à Me Pierre-Charles Ledoux, notaire et procureur demeurant à Aigrefeuille et pour moy, et en mon nom donner à ( ??) et à cens les terrains et domaines réunis à mes Seigneuries dépendants des dittes paroisses à ceux qui se Présenteront à cet effet et à qui bon luy semblera aux charges, clauses et øflditions qui me seront les plus avantageuses en passer acte (devant notaire) aux frais des preneurs qui leurs biens connus et à venir et lui seront tenu de m’en fournir des grosses « , bonne forme, et générale faire tout ce qui conviendra quoy que non exprimé dans ces présentes qui voudront nonobstant, surannatjon approuvant et ratifiant tout ce qui sera fait par le Procureur.
Fait à La Rochelle, le quatorze Juin mil sept cent soixante cinq, et au bas est écrit approuvé l’écriture. Signé Depont, controlé à La Jarrie le treize Juillet mil sept cent soixante-cinq, par Néraud qui a reçu treize sols pour les droits constitué, approuvé Lacotte. Signé : Cotonnier, notaire royal.
Les terres de la Chatellenie de Mandroux acquises par bail perpétuel et irrévocable étaient sujettes au sept des fruits en nature de terre et au huit ou dix en nature de vignes. De plus, le preneur s’engageait à sortir les pierres des terrains ainsi acquis et à les porter dans les endroits les plus bourbeux des chemins de la seigneurie. On s’engageait en outre à bien soigner les terres ; il était stipulé dans les Baillettes que si une seule année le preneur ou ses successeurs venaient à délaisser et abandonner les vignes de labourage et de taille il était permis audit Seigneur, ses successeurs ou ayant causes de s’en emparer sans qu’il soit besoin d’aucune formalité de justice ».
On ne peut clore ce chapitre sans mentionner que le nom de Belletrie figure sur la carte établie en 1720 par Claude Masse. Cela donne à penser que ces transferts ont peut être commencé avant 1720.
La Chatelière
La Chatelière est aujourd’hui une simple ferme. Autrefois c’était une maison noble dépendant de la Seigneurie de Mandroux. Les constructions qu’on y voit encore indiquent d’ailleurs une résidence assez importante et son nom lui a sans doute été donné par suite d’un certain luxe dans son édification.
(I) Papiers de la famille Mothu-Tourneur.
« En 1765, le Seigneur faisait son vin à la Chatelière ; c’était là qu’était le treuil dans lequel chaque métayer était tenu d’apporter la huitième ou la dixjème partie de sa vendange et verser au Clerc six deniers par quartier de 4.200 ceps.
Ce domaine appartenait au XVème siècle au Seigneur de Mandroux et cela jusqu’en 1812. époque à laquelle la mère du mineur Charles-François de Pont vendit la Seigneurie et ses dépendances à un certain nombre d’acquéreurs.
En 1820, le domaine appartenait à un M. Leytu. Il vendit la propriété à une famille Lhermite, de La Rochelle, qui la céda en 1823 à M. Arnoux ».Elle fut achetée ensuite par M. Audry père et appartient actuellement(1912) à son fils M. Timoléon Audry, conseiller général du canton d’Aigrefeuille.
Les Rivières
La Rivière était une métairie en la Chatellenie de Mandroux, mais indépendante d’icelle, c’est à dire que, moyennant la dîme payée une fois au Seigneur, ses terres étaient franches de fruits.Elle semble appartenir en aux familles Foucaud, Pierre et François Bon, frères, laboureurs à boeufs, qui possèdent en plus une partie de l’île de Fiée, paroisse de Ciré.
( z) Archives communales.
i) Papiers de la famille Tuffet
A.-L. BURGAUD Forges 1912
FIN
§ La rue Admyrault s'est appelée rue de la Juiverie (ou Juherie) dès le XIIIe siècle, puis rue de l'Evêché après la Révolution. Elle devient rue Admyrault au XXe siècle.
Voir Le château de Mandroux sur le site Facebook
A suivre…
Date de dernière mise à jour : 03/08/2016